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Michel Blanc-Nourrisseau, promo 1998

Référent métier mécanique chez Thales SIX GTS France S.A.S

 

Quel a été ton parcours depuis ton diplôme Supméca ?

J’ai aujourd’hui une vingtaine d’années d’expérience. J’ai eu l’opportunité de rejoindre le groupe Thales en 1998 et j’ai passé une quinzaine d’années dans le secteur aéronautique. C’est un domaine d’activité qui m’a toujours passionné.

J’ai démarré mon parcours en bureau d’études (BE) comme ingénieur développement mécanique.

Rapidement j’ai été amené à prendre des responsabilités de management pour m’occuper d’un BE en électromécanique : durant 6 ans sur des projets pour Airbus comme l’A380 et l’A400M, pour Boeing et le 787 Dreamliner, pour le Rafale de Dassault Aviation notamment.

Puis, j’ai basculé sur de la stratégie industrielle en tant que chef de projet, mon entreprise cherchant à améliorer la rentabilité de lignes de produits aéronautiques. 3 ans plus tard, je suis revenu sur des postes plus techniques de chef de projet en développement visant à qualifier et certifier des systèmes électrotechniques comme l’EPGS pour l’A380.

J’ai ensuite eu envie de découvrir d’autres facettes du groupe Thales. J’ai eu la chance  de rejoindre le corporate et découvrir les domaines d’excellence en ingénierie matérielle de l’ensemble de mon entreprise : du domaine subaquatique (Thales Under Water) jusqu’au monde des satellites (Thales Alenia Space). J’étais alors en charge de capter les bonnes pratiques de chacune de ces entités afin de capitaliser pour l’ensemble de la communauté d’ingénierie du Groupe. Et en particulier permettre de transmettre tout ce savoir vers les plus jeunes.

Aujourd’hui, je suis en charge d’animer une communauté d’ingénierie mécanique pour Thales SIX GTS France à Gennevilliers. Cette communauté représente une centaine de personnes réparties sur plusieurs sites en France.

 

Quel rôle joues-tu au sein de l’association Supméca Alumni ?

Deux raisons principales m’ont motivé à rejoindre Supméca Alumni. D’une part, afin de pouvoir contribuer au rayonnement et à la reconnaissance de l’excellence de Supméca dans le domaine mécanique. D’autre part, faciliter le lien qui doit exister entre les étudiants, l’école et le monde de l’entreprise et favoriser l’insertion de ces jeunes en entreprise. En organisant par exemple des rendez-vous et des rencontres entre les étudiants, les jeunes anciens et les anciens qui représentent le monde industriel. De cette manière nous contribuons à faire découvrir les métiers auxquels peuvent prétendre les étudiants et nous leur permettons également de prendre conscience de l’apport de tel secteur d’activité, de telle entreprise.

 

Comment fais-tu le lien entre ton entreprise et l’école ?

Les liens entre le monde industriel et l’école sont cruciaux. C’est d’ailleurs la raison principale qui a fait que j’ai rejoint Supméca Alumni. Depuis 3 ans, nous nous sommes attelés à monter un projet « Ambassadeur d’Entreprise ». Ce projet s’est concrétisé pour la première fois en 2016 lors d’une rencontre avec des anciens Supméca en poste chez Thales lors d’un business lunch se déroulant à l’école. Ce projet a été renouvelé l’année dernière et il sera rejoué cette année, en espérant embarquer dans l’aventure plus d’industriels comme Safran, Airbus et bien d’autres. Les étudiants pourront ainsi découvrir plus de secteurs industriels, de métiers et d’activités.

 

Quel conseil donnes-tu aux étudiants pour entretenir leur réseau professionnel ?

Vous allez vous apercevoir que beaucoup d’opportunités s’offriront à vous, dès vos premiers contacts avec les recruteurs, les professionnels de l’emploi. Une fois que vous serez dans l’entreprise, ce sera la même chose. Vous aurez, grâce aux projets où vous interviendrez, au service auquel vous serez rattaché, une foule d’opportunités de bouger et de rencontrer des personnes influentes.

C’est une question de bon sens : entretenir et préserver son réseau professionnel, c’est avant tout des relations humaines avec des personnes où le courant passe bien, qui peuvent vous embarquer vers de nouvelles activités, de nouveaux challenges…

Maintenant, je n’en dirai pas plus, c’est à vous de construire la suite !

 

 

 

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