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Adrien Goeller

Docteur et chercheur associé au laboratoire Quartz à Supméca, équipe Vibrations, acoustique et structure.

 

Pourquoi ce choix de faire une thèse ?

Après mes études à Grenoble INP en physique et électronique spécialisation instrumentation, soit tout ce qui tourne autour des capteurs, j’ai travaillé en tant qu’ingénieur pendant deux ans. Ensuite, je cherchais un poste pour monter en expertise et avoir des responsabilités. J’ai alors rencontré l’entreprise Vannier Kinoptik, une PME industrielle spécialisée dans la caméra rapide, qui m’a proposé de faire une thèse CIFRE.

 

Sur quel sujet porte ta thèse ?

Ma thèse porte sur la perception augmentée de scènes dynamiques.

L’idée générale est simple : quand on lance une balle, notre cerveau arrive à prévoir l’endroit où elle va atterrir. Il le sait car il a appris le comportement que pouvait avoir cette balle. Une caméra est incapable de faire cela, car elle ne voit la balle que par pixels. Il faut donc ajouter de l’intelligence artificielle dans la caméra,  et réaliser des modèles mécaniques qui décrivent le comportement d’objets et permettent de mieux comprendre la scène.

Côté laboratoire, dans l’équipe Vibrations, acoustique et structure (VAST), nous nous intéressons à l‘analyse vibratoire de structures simples ou complexes. Les caméras rapides nous permettent de faire de l’analyse sans contact.

Normalement, pour faire l’analyse d’une structure, on colle des accéléromètres sur la structure. Mais ils ont des défauts : ils ajoutent de la masse à la structure, et ils ont un fil qui vient modifier des paramètres comme l’amortissement. Ce qu’on a développé avec la caméra, c’est le fait de pouvoir repérer sans contact les mouvements de la structure et avoir une extraction plus juste de ces mouvements.

 

Qu’est-ce que tu tires de cette expérience ?

La thèse est très formatrice, on apprend à surmonter les obstacles que l’on rencontre. J’ai acquis l’expertise que je voulais, de l’autonomie, à gérer la relation avec l’entreprise et le laboratoire… Au niveau humain, on apprend beaucoup de choses. C’est un travail sur soi-même.

Pour la suite, j’ai demandé à être chercheur associé au laboratoire pour continuer à travailler sur ces problématiques-là. Ensuite, j’aimerais retourner dans l’industrie.

 

 

En savoir plus sur la recherche à Supméca

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