Changer de cap sans crainte
À 16 ans, Colombe part étudier à Londres, où elle obtient une licence en « Science and Society ». Mais très vite, le doute s’installe.
« J’ai eu ma licence et je me suis dit : ce n’est pas du tout ce que je veux faire. »
La crise du Covid, et l’enseignement à distance qui l’accompagne, renforcent ce sentiment de déconnexion.
Cherchant à renouer avec les sciences, Colombe décide de se réorienter… à la dernière minute.
« Je me suis inscrite en prépa quatre jours avant la rentrée. Il restait deux places, j’ai choisi la plus proche de chez moi. »
Un choix tardif, mais salutaire.
« La prépa m’a redonné un cadre et des objectifs. C’est exactement ce dont j’avais besoin. »
ISAE-Supméca : une école à taille humaine et à l’écoute
Ce qui séduit Colombe à son arrivée à ISAE-Supméca ? L’ambiance et l’accompagnement.
« Je cherchais une école à Paris, en lien avec la recherche, avec une taille humaine. Supméca cochait toutes les cases. »
Elle s’implique activement dans la vie associative, notamment au Bureau des Arts.
« J’aimerais que les élèves ingénieurs s’ouvrent davantage à la culture. C’est un levier d’enrichissement personnel souvent sous-estimé. »
Sur le plan académique, elle apprécie l’équilibre entre rigueur et souplesse :
« On travaille sérieusement, mais on a aussi du temps pour vivre, s’engager, découvrir. »
De la recherche à la confirmation d’une vocation
Colombe effectue un stage de 5 mois dans le laboratoire de l’école, en collaboration avec ArianeGroup, sur des problématiques de simulation numérique couplant mécanique des fluides et IA.
« C’était passionnant, très stimulant intellectuellement. »
Ce stage conforte son envie de poursuivre vers un double diplôme à Paris-Saclay… et peut-être une thèse.
Un message pour les futurs ingénieur·e·s
Colombe tient à adresser un message bienveillant aux élèves de prépa :
« Ne choisissez pas une école pour son classement. Choisissez celle qui vous correspond. »
Elle milite aussi pour que les écoles d’ingénieurs valorisent davantage la recherche dès les premières années.
« On en entend souvent parler trop tard, quand beaucoup ont déjà choisi une autre voie. »
Son parcours démontre que la réorientation peut être une véritable chance, à condition d’écouter ses aspirations profondes.